THE DEVIL'S REJECT [2005]

The devil's reject
Réalisé par Rob Zombie
Avec Sid Haig, Bill Moseley, Sheri Moon Zombie, William Forsythe, Danny Trejo, Michael Berryman, Ken Foree, Geoffrey Lewis, Priscilla Barnes
Film américain. Genre : Epouvante-horreur
Durée : 1h 41min. Année de production : 2004

Un escadron de police mené par le shériff Wydell encercle la maison des Firefly, cette famile de dégénéré où pas moins de 75 meurtres dans leur demeure. Après l'action de l a police, la mère Firefly est arrété pendant que les autres membres de la famille s'enfuient. Le sheriff Wydell va alors utiliser tous les moyens pour arrêter les autres membres de cette famille.


Le père, le fils et la fille Firefly

Après l'excellent "La maison des 1000 morts", un véritable film d'horreur, Rob Zombie nous livre ici sa 'suite' dans un registre totallement différent, le road movie ultra violent façon grindhouse. Un peu comme si "Tueurs nés" d'Oliver Stone était filmé au début des années 70. Mais la comparaison des deux films, à pour seul point commun, la folie de leurs 'héros'. Celui d'Oliver Stone étant un coup anti médiatique et donc intéréssé, "The devil's reject" ne calcule rien, le film à pour seul but de déranger et aucunement de laisser quelconque message.


Le sheriff Wydell, prêt à dépasser toutes les limites pour venger son frère

Aucun message? peut-être pas. Rob Zombie nous livre à sa façon, le combat entre Jésus et Satan, représenté par Wydell et Otis, impécable Bill Moseley pour ce rôle de taré, ces deux personnages n'hésitant pas à se prendre eux-même pour le sauveur et le bras de Dieu (un peu comme dans "Emprise" de Bill Paxton) pour l'un et le serviteur de Satan sur terre pour l'autre. Un peu comme le Yin et le yang, au fil du film, ceci est bouleversé et on peut souvent se demander qui est en fait le bon ou le mauvais?


Commençons les photos pour Locutus, d'abord Spaulding en plein rêve


Une séance de strip obligatoire...


...interprété par la jolie Priscilla Barnes (sui se tape Jalal Merrhi dans "Dans les griffes de l'aigle" avec Billy Blanks et Matthias Hues aussi)

Rob Zombie est un passionné de cinéma d'horreur et ça se voit. Pour preuve, les seconds rôles. D'abord, nous avons Ken Foree, devenu icône du cinéma d'horreur grâce à "Zombie" de Romero. Ensuite, nous retrouvons, LA gueule du cinéma horrifique en la personne de Michael Berryman, devenu célèbre grâceà Wes Craven et sa colline qui a des yeux. Puis nous retrouvons le plus Rodriguezien des acteurs, à savoir Danny Trejo, présent dans El mariachi, Desperado, Il était une fois au Mexique, les Une nuit en enfer, les Spy kids et tout plein d'autres films d'actions. A leurs côtés, William Forsythe habitué des films d'action de "Justice sauvage" à "Rock" de Michael Bay. On retrouve aussi Goeffrey Lewis, un ami de JCVD dans Full contact ou Double impact et Priscilla Barnes, habitué de séries B et de séries tout court.


Foree et Berryman


Capitaine Spaulding, Sid Haig, pour le moment le plus drôle du film


Geoffrey Lewis pour un voyage au bout de l'enfer


Bill Moselley en Otis, serviteur du diable, ou Rebut du diable?


Le méchant du film "Justice sauvage" avec notre master, interprétant un flic aux méthodes expéditives


Celui qu'on reconnait toujours, du Jaguar de Veber à Une nuit en enfer de Rodriguez, le talentueux Danny Trejo

SI "The devil's reject" est considéré comme un film d'horreur ou un road movie ultra violent, le film possède aussi beaucoup d'humour. Ainsi certains dialogues, comme le capitaine Spaulding disant au gosse dans la voiture qu'il faut avoir peur des clowns est hilarante, Berryman discutant avec le vendeur de poulet vaut le coup d'oeil aussi ou la situation quand la famille Firefly retrouve le personnage de Ken Foree les menaçant avec un fusil à eau est tout aussi marrante.


Image du film, filmé comme si c'était en 70...

Rob Zombie réalise ce film à la manière d'un film grindhouse, méthode redevenu célèbre grâce au duo Tarantino / Rodriguez. L'image est parfois poussièreuse, présené avec traits verticaux ou horizontaux, des couleurs froides aux couleurs chaudes (ce contexte couleurs chaudes et froides déjà utilsé dans sa préquelle)...plein de défauts d'images de l'époque, toujours volontaires, mais toujours bien cadrés.
Comme "La maison des 1000 morts", "The devil's reject", dans un autre genre, sont deux véritables monuments du cinéma.