Petit lexique pour comprendre les films chroniqués chez MAD MOVIES

J'ai découvert il y a peu de temps que sur le site de MAD MOVIES, des petits malin ont décidé ( enfin ) de faire une sorte de lexique des expressions que les journalistes usent dans leur critiques.

Comme nous aussi, on a envie de briller par nos connaissances cinématographiques, je ne vois pas pourquoi on devrait se priver de leur expression "ré-utilisable" en société.

Je vous re-donne donc les expressions et leur significations ! ( ATTENTION PRENEZ BIEN DES NOTES ! )

C'est parti :

-"un réalisateur en état de grâce": à la lecture de l'expression on imagine un réal qui arrive sur un plateau en flottant à trente centimètres au-dessus du sol et en bandant comme un cerf, qui lance la caméra d'une pichenette et qui s'en va béatifier dans un coin pendant que le chef d'oeuvre se fait tout seul

-"mou du genou": là je crois que ça causait du fait qu'on se représentait un type avec le cartilage de la rotule bousillé ^^

"un film viscéral" : chef d'œuvre. Pour certains, se mesure à la quantité de tripes à l'écran plutôt qu'à l'effet que le film fait sur celle des spectateurs.

- "un pétard mouillé" : un film annoncé viscéral qui se révèle décevant pour 34,7% du public

- "un film adulte": absence de happy-end, gamme chromatique ne sortant que rarement de l'alternative bleu/gris/noir ou ocre/sepia.
exemple: "Les Spider-Man de Raimi, ce sont vraiment des films pour gamins bouffeurs de popcorn"

"un film exigeant" : se dit d'un film auquel on n'a pas tout compris mais qui a quand même l'air de parler de choses bien trop sérieuses pour qu'on ose en rigoler à la sortie.
exemple de film exigeant : "la pianiste" de Haneke

"séminal" : se dit d'un film qu'on regarde d'une seule main. (v. Shogun)

- "Tu as perdu ton âme d'enfant" : Se dit d'un film dont la niaiserie difficilement acceptable ne peut qu'être appréciée en ayant consommé de la drogue ou en clamant fièrement son adulescence.

- "C'est pas du Uwe Boll" : Expression que l'on utilise pour défendre un film dont la réalisation est laide, mais qui n'a pas encore touché le fond.

- "Généreux" : utilisé généralement pour les films dont "le fric dépensé se voit à l'écran" ou lorsque le réalisateur, ne sachant pas se contrôler, a voulu inclure tout ce qu'il avait à l'esprit sans chercher forcément une cohérence.

- "Jouissif": Explosions nombreuses, scénario ras les pâquerettes (Voir -> Michael Bay)

- "classique instantanné" : ce dit d'un film qu'on aura oublié dans 3 mois.

-Des acteurs en roue libre: signifi souvent que les acteurs ne sont pas dirigé et/ou qu'ils en font des caisses. Point positif: un acteur en roue libre ne peut pas caler.

-Un acteur qui en fait des caisses: voir "Truand" (de Frédéric Schoendoerffer) ou Pef des Robin des bois.

-"Imprime durablement la rétine": un film tellement puissant que quand t'en sors pendant une semaine au moins tu vois des images du film au lieu du monde réel (et dans le cas d'un uber chef d'oeuvre, c'est l'image qu'on récupère sur ta cornée après ta mort)

-"Revolution esthétique majeure": se dit en général de films qui appliquent une esthétique chébran trop en vogue qui sera dépassé dans la semaine suivant la sortie, et qu'on reverra en rigolant dans 10 ans

-cabotinage: Se dit d'un acteur qui grimace et exprime ses émotions en surjouant. Le cabotinage est cependant appréciable lorsqu'il s'agit d'une trogne burinée qui a roulé sa bosse dans le cinéma d'exploitation

- "plan de ouf" (plan de fou en verlant) : se dit d'un plan dont la complexité et le coût sont généralement inversement proportionnels à l'utilité narative.
exemple : "dans Bad Boys II t'as vraiment que des plans de ouf'"

- "Le film de la maturité": Désigne un film dont l'acteur/le réalisateur avait 12 ans d'âge mental lors de son précédent film. Se dit aussi pour des rôles "sérieux" attribués à des acteurs généralement comiques.

- "film maîtrisé" : se dit d'un film dont l'implication émotionnelle est tellement faible qu'il ne reste plus que la forme à contempler (l'inverse marche aussi : un film tellement ouvertement formellement travaillé qu'il en perd toute implication émotionnelle)

- "mise en scène dynamique" : se dit d'un film dont la caméra bouge tout le temps

- "un rythme haletant" : se dit d'un film où les scénaristes se contentent de multiplier les rebondissements inutiles aux dépens d'une intrigue et de personnages puissants

- "renouveau de la comédie américaine": Se dit d'un réalisateur américain qui réussi à faire coup sur coup deux films plutôt marrants. Ceci lui permettant d'ouvrir sa propre boite de prod.
Exemple: "Il est plus très marrant Eddy Murphy"

un film dont on en sort pas indemne: se dit d'un film que l'on a vu dans une salle dont le dernier rang était occupé par une horde de barbares belliqueux armés de haches et autres objets affutés.

- "film ambigu" : se dit d'un film dont n'arrive pas à savoir si le réalisateur veut choquer le bourgeois ou si c'est tout bêtement un gros crétin

Film de boule: film d'exploitation sur la pétanque.

par le réalisateur visionnaire de : se dit du film qui suit une adaptation (bonne ou mauvaise) de comics mais en plus noble. Peut aussi concerner une autre adaptation de comics, après dix films le réal devient divisionnaire puis maréchal des logis et paie la tournée le dimanche chez Manu.

"Fuck Yeah!" : Reprise d'une chanson romantique pour exprimer une grosse explosion de joie et de testostérones instantanée. Veut aussi dire que l'on est en parfait accord avec une critique précédemment postée.

comic book live : alternative quand on ne sait pas dessiner
B comme bonnard : futur nanard. Exemple : Cyborg est une série B, B comme bonnard

sans concessions : se dit d'un film dont le réalisateur n'est pas un pédémou, et qui n'épargne pas le spectateur, si bien que celui-ci sort de la séance, au choix, pas indemne, durablement imprimé de la rétine ou hanté longtemps aprés la fin du générique.

-"un flm sincère" ok c'est réalisé avec les pieds, écrit avec le cul, monté avec des moufles et joué par des patates, mais y'a plein de trucs qu'on aime à la base alors c'est cool hein, non ?

- "un slasher intelligent qui arrive à renouveller le genre" : PG-13 avec tous les meurtres en hors champ.

"qui fait l'effet d'un direct au foie": façon de dire, pour un critique qui n'a jamais pratiqué le Noble Art, que le film l'a troublé

-film culte :
1. se dit d'un film dont les fans sont conquis dés la campagne markéting. ex. 300 est un film culte
2. film dont les répliques et les scène sont cités à tout bout de champ à travers une communauté plus ou moins cinéphile. ex. Brice de nice est un film culte pour adolescent prépubère. ex 2. Call me "Snake." est une réplique culte
3. film qui marque un génération par son contenu et sa maitrise filmique. ex. dawn of the dead est une œuvre culte

Film à sketch: film dont le réalisateur/scenariste avait plein d'idées mais n'a pas reussi à les regrouper dans une seul histoire.

du gore hardcore: film ou l'on voit l'anatomie interne de chaque acteur et ou Sick Of It All se charge de la BO

"Un remake inutile": pléonasme

"Après avoir vu ça, on peut mourir tranquille": se dit d'un film dont on ne sort pas indemne, qui imprime durablement la rétine ou hante longtemps aprés la fin du générique. ...(Cf Coupe de Monde 98)

- "maîtrise du cadre" : expression à employer pour n'importe quel réalisateur à propos de n'importe quelle scène lorsqu'on veut convaincre son auditoire que ledit réalisateur est doué


JE CONINUERAI LA LISTE....mais avec ça vous allez pouvoir vous la pétée ! :lol:

Pas mal le lexique moon, j'aime bien :lol:

Ouais c'est sympa ! et puis ça peut être rigolo !

Putainnnnnnnnnn comme je vais me la péter graveeeeeeee!!! lol

Merci Moon pour ce lexique explicatif si complet !!! ^^

C'est pas fini K_S ! je continuerai demain, enfin très très prochainement !

Suite du LEXIQUE :

"Ne serait-ce que pour ça, il mérite...": film (ou réalisateur) qu'on a envie de soutenir, mais auquel on ne parvient à trouver qu'une seule et unique malheureuse qualité. sad.gif

"film qui se bonifie à chaque vision": film dont on maitrise le timing un peu plus à chaque vision, ce qui permet, associé à une grande pratique de la touche "ralenti", d'enfin apercevoir le téton gauche de Salma Hayek / Pam Grier / Gillian Anderson / (placer ici l'actrice de votre choix)

[NB: marche aussi avec le kiki de Viggo Mortensen
NB2: ne marche pas pour le braquemard de Beowulf dans le film du même nom ]

"Insupportable merde" : se dit de n'importe quel film de Robert Rodriguez

"Qu'on aime ou qu'on n'aime pas, ce film ne laisse pas indifférent" = se dit généralement d'une grosse bouse incompréhensible.

"..à la française": Moins cher et moins bien. Et souvent mal joué.
Example: "Frontière(s) c'est un slasher à la française"

"Bon film thaïlandais": Film thaïlandais avec un scénario.

- "croute numérique" : film qu'on ne sait pas faire en France

Filmé avec les pieds: film ou la mise en scene est aussi plate qu'un pénis septentenaire. remarque: un singe peut tout aussi bien réaliser avec ses mains qu'avec ses pieds.

"Un film qui aborde des thèmes osés". => Film qui parle d'une lutte entre le bien et le mal.

"on attends impatiemment la suite de ses aventures" = se dit généralement d'une franchise qui se plantera au 3e volet.

- "ce film reste malgré tout une véritable leçon d'espoir et de dignité" : se dit généralement d'un film où le héros meurt à la fin des suites d'une longue maladie, des tuyaux dans tous les orifices, entouré de tous ses amis en pleurs, avec en fond sonore un vieux standard des 70's

(v. "rôle à oscar" et "festival de Cannes")

- "rôle à oscar" : v. ci-dessus. Peut également s'employer pour tout rôle de personnage au physique commun, voire laid, tenu cependant par une bombasse, à grand coup de maquillage latex et de cheveux gras

une vraie tragédie grecque : film avec plus de deux personnages.

Film au ton ironique: film qui déclenche le rire sans le vouloir

"le film de la décennie" = généralement le film de la semaine et encore...

Un film pour toute la famille => "dessin animé avec des sous entendus sexuels"

trip jusqu'au-boutiste : actrice en sang qui gueule pour le grand final.

un pur survival : voir plus haut.

un film macabre à l'ambiance gothique : Couloirs vides. Ah un fantôme. Couloirs vides.

- "thématique" : preuve qu'en matière de cinéma aussi, la nature a horreur du vide
exemple : "par les thématiques qu'il aborde, Indiana Jones IV reste un film de Spielberg"

"l'actrice surprend son public avec ce rôle sulfureux" = Le journaliste a eu une érection

Film borderline: film qui est vraiment à deux doigts d'être une purge infame

"des dialogues profonds et intelligents" : des dialogues mal foutus qui ont la bonté de vous résumer l'enjeu et l'action du film quand y a plus rien autour

"un film sensible, fragile" : argument utilisé pour défendre un film tellement raté qu'un kevin ignare pourrait le démollir en deux mots

"un film intéressant" : aka "j'ai pas tout compris, mais je suis sûr que c'est très intelligent !", ex : "2046 est très intéressant" ( => voir aussi "exigeant")

"un rôle à contre-emploi" = L'acteur est mauvais comme un cochon et sa carrière s'achève avec ce film.

"film qui prend l'allure d'une tragédie shakespearienne" : contenant une vague sous-intrigue mettant en cause un conflit familial
ex : Blade 2

"film incompris": Nous, on sait. Vous, vous êtes des cons.

Les amateurs apprécieront:
L'impression qui se dégage d'une telle tournure de phrase est la suivante: "Seuls les plus calés, dans ce domaine spécifique, en saisiront toute la finesse". Dans les faits elle le plus souvent employée pour exprimer l'idée suivante: "Réservé aux mongols qui délirent sur ce genre d'idioties et qui nous font franchement douter de la valeur du genre humain." Dans la presse cinéma, cette phrase a, vingt années durant, conclu 99.9% des articles consacrés au cinéma gore. Mais lorsque quelques princes du cinéma "honteux" finissent par décrocher les faveurs de la noblesse (exemple, Cronenberg ou Sam Raimi), il est urgent d'opérer une OPA tout en finesse en utilisant à nouveau ces mongolos "d'amateurs" décidément très pratiques. Cela peut donner la chose suivante: "Face à une œuvre aussi ambitieuse, les amateurs du cinéaste risquent d'être déconcertés." C'est cuit pour vous les mecs ! Retournez dans vos niches ! Vous pouvez pas comprendre celui que vous suivez depuis 10 ans.

Dans l'urgence:
Le mot "urgence", même s'il ne désigne pas forcément une salle d'opération maculée de viscères, reste violent. "Un film tourné dans l'urgence" suggère immanquablement une équipe de tournage hystérique avec des réalisateurs qui bouffent leurs pieds de caméra, des producteurs prêts à se brûler la cervelle et des acteurs qu'on maquille en leur jetant des baquets de fond de teint à travers la gueule pendant qu'un machino s'électrocute dans des kilomètres de câbles emmêlés. Dans les faits, le terme sert plusieurs options: 1) Le film il est trop puissant et j'ai vraiment pas le temps de chercher comment que ça se fait. 2) La photo est à chier, le cadreur est bourré, y'a des figurants qui pissent contre le mur du fond et on n'entend pas las dialogues mais bon, c'est un film Dogma, il y'a donc un véritable concept. 3) Il devait tourner un mélo à 120 millions de dollars avec Di Caprio et à la place il est allé faire ce délire gothico-trash en 16mm dans une grotte du Nevada. Ça devait vraiment le démanger (il y'avait donc urgence). Précision: Un film "tourné dans l'urgence" peut très bien nécessiter 2300 jours de tournage. Ça n'a aucune espèce d'incidence.

Faire un malheur:
Littéralement: Dispenser la désolation. S'emploie généralement pour un film qui engrange des sommes colossales au box-office. On peut supposer qu'a cette condition, le public qui s'y rue est plutôt satisfait de ce qu'il va voir et que les auteurs et les financiers se frottent les mains. On cherche donc en vain où se situe le malheur dans tout ça. S'il s'agit d'une remarque à l'attention des concurrents infortunés, alors le terme approprié serait "faire des malheureux" ou encore, à la rigueur "Ils ont encore été très vilains avec le pauvre Stallone". Pourtant, cette formule non-sensique domine depuis des temps immémoriaux. Par pitié, qu'on m'explique.

En état de grâce:
Se dit généralement d'un acteur ou d'un réalisateur qui surprend son monde là où l'on attendait la bouse du siècle. Problème: En état de grâce correspond au mot près à la définition de la béatitude, l'orgasme mystique qui faisait mouiller Bernadette Soubirou ou Jeanne d'Arc, et que les psychiatres ramènent. le plus souvent au terme générique d'"hystérie". Bien employé dans la description du travail d'un cinéaste, la formule évoque un bonhomme arrivant tout sourire sur un plateau, flottant à la verticale à un mètre du sol, appuyant d'une pichenette sur le bouton de la caméra et s'en allant jouir comme un élan dans un coin nuageux du plateau. Bref, un gars qu'aurait même pas besoin d'être là pour être génial.

- "ce film refuse toute facilité" : se dit d'un film composé en tout et pour tout de 5 ou 6 plans de 15 minutes chacun sur une musique de Bela Bartok

"film qui n'a pas rencontré son public" = gros bide.

"Ce film est une arnaque" : Se dit d'un film ayant bénéficié d'une promo atypique mais perçue par le critique comme érronée et mensongère.
Ex : "The Happening" est une arnaque, c'est que du vent".
Voir aussi "Pétard Mouillé".
Ne devrait pas se dire d'un film vu gratuitement.

Film qui prend tout son sens au final: on se fait chier pendant une heure mais on se prend une raffale de coup de pied dans la tête à la fin (ex: Rec, Wolf Creek)

"film jusqu'au-boutiste" ou "sans concession" : film injustement classé -18 ans par une commission de classification (les détenteurs de la pensée juste interdisent aux oeuvres jusqu’au-boutiste de se développer) ; 6/6, craquage de slibard...

"Métrage" : synonyme chic de "film" sur les forums ciné (et non pas : action de métrer ; longueur en mètre)

Trop technique:
L'acteur ou le réalisateur trop technique, c'est celui qui n'est pas en état de grâce, bouh le vilain. Le besogneux, le bourrin toujours à triturer ses caméras où à répéter son texte. On préfèrera donc les réalisateurs qui s'en remettent à l'authenticité des rapports humains sur le plateau: "Hé coco, tu me remplaces le 40 par un 50 et tu baisse les arcs. Ouais je sais, la console déconne et le motion-control nous fait des spasmes. Et si on veut tirer le néga à faible densité, va falloir s'assurer que le super 35 de Fuji ne nous laisse pas des pâtés. Non, non laisse tomber le travelling, ça fait trop technique". Précision: Le terme "technique" ne s'emploie que pour désigner des bidules électroniques compliqués. Evitez donc d'y apposer tous ces gros mots que sont "technique de composition", "technique de narration" et autres vulgarités. On est pas à la NASA !

Mou du genou:
Nostra culpa ! Utilisé plus que de raison dans les colonnes de votre magazine préféré, ce terme rigolo suggérait de la part de leurs auteurs quelques cinéastes grabataires, incapables de faire trois pas sans glisser sur leur propre bave. Après enquête, il semble qu'une portion non négligeable du lectorat y voyait plutôt un pauvre desperado shooté en plein genou, et dont le cartilage se répandait impudiquement sur le sol poussiéreux. Une image évoquant clairement des émules de Sam Peckinpah, l'antithèse absolue de ce que ce terme voulait au départ condamner. Promis, on recommencera plus.

Film trop américain : C'est qui ce con qui vient de faire une mise en scène chiadé sur un propos intelligent ? Ca va pas ça c'est un sujet sérieux faut pas qu'on soit diverti (ex récent : L'ennemi intime)

Phénomène de société : film qui cartonne au box-office dont il faut absolument inventer un concept d'émission à la con pour engranger le fric des cerveau à qui on vend du coca.

Film prétentieux : Film que j'aime pas et qui plait à plein de monde. Ca me fait chier

"Film dark": Film dans le lequel les superhéros portent un costume noir, tirent tous la tronche et parlent de choses vachement sérieuses.

"Film à twist": Galipette scénaristique du dénouement du film qui, une fois la surprise passée, retire toute envie de visionner le film une seconde fois.

"film mineur": Film de Woody Allen post Manhattan (1979)

Bientôt la suite...

Merci de ce lexique Moon ! ;)

Mais pour moi, il ne sert à rien, car les Mad Movies ne se publient pas à Charleville-Mézières !

Au pire tu t'abonne où tu les commande comme ça t'es sur de les avoir ^^

Et ba j'ai appris des choses aujourd'hui bien ton idée Moon ^^

J'ai tout lu c'était long mais encore une fois intéressant, vivement la suite ..

"Insupportable merde" : se dit de n'importe quel film de Robert Rodriguez!!!

Mdr.............. merci encore une fois pour cette suite!!
Pour les Slashers français je suis d'accord avec toi mdrr...

Alors Moon c'est quand que tu nous mets la suite ?? :lol:

Ah Ah , je viens de lire et franchement je me suis poilé à mort !
C'est tellement vrai tout ça , et pour rester sur Mad Movies ce qui m'exaspère au plus haut ce sont les avis chiffrés dans leurs pages ( Ca rime à rien du tout et c'est se rabaisser au niveau de la connerie ) ! ( Voir les avis à la con de Stéphane Moissakis ......)

Ja vais retrouver la page et terminer ça dans la journée :m

Le film d'une génération : le film que les mecs qui vont au ciné une fois tous les dix ans sont allé voir

Oeuvre survitaminee: film d'action ou il se passe rien ou presque...

Vision epoustouflante: vieux concept rehausse d'effets 3D "qui petent" pour faire neuf.

Une perle du genre: film de genre pour le grand public que tout le monde aura oublie la semaine de sa sortie.

Un scenario habillement agence: "Y'a un debut, un milieu et une fin... un truc de dingue quoi!"

Film aux relents patriotiques douteux : tout film ricain post 11/09 où l'on aperçoit un drapeau ne fût-ce que 2 secondes.

"Une expérience..." : un gloubiboulga inentravable qui n'a de sens que pour celui qui lui en aura trouvé un.

"Un bel hommage au cinéma des années..." : Un film qui plagie son script sur des idées vues dans des petits classiques pas trop connus pour qu'on dise que ça reste original tout de même.

"Un régal pour les sens"...la caméra tourne, la musique plane (Vangelis), l'histoire s'est barrée...(se dit aussi de films comme "Duel" ou "Mad Max" et autres road movies qui sont aussi des régals pour l'essence).

"Réservé à ceux qui ont un cerveau" : ?

film au souffle épique : film contenant une cavalcade ou un morceau de Wagner

réalisation tape à l'oeil : film contenant traveling, mouvement de grue, anse de cafetère et pas de champs contre champs

film couillu : film sentant le jus de slip sale fermenté ou film sans histoire d'amour

film pompier : film avec un directeur photo, un décorateur, un costumier v. film kitsch

chef d'oeuvre incompris: se dit d'un film que personne, après discussions enflammées, n'a compris, ou d'une sombre merde qui sera réévaluée 10 ans plus tard , lors d'une ressortie face à d'autres bouses du même tonneau

il porte le film sur ses épaules/ a bout de bras: se rapproche beaucoup sur le fond de la "perf a oscars/cesar.grammy.." . ou quand un acteur joue mieux que les autres à l'écran dans un film somme toute assez quelconque...


"relent bushiste" : se dit d'un film dans lequel les américains gagnent

exemple : "derrière la glorification d'un haut fait d'armes, "le jour le plus long", avec ses soldats américains mettant en déroute une armée allemande sûre de sa supériorité culturelle millénaire, n'en reste pas moins un film à l'idéologie trouble et aux relents bushistes plus que prophétiques"
Libération (1962)


v. fascistoïde

- "fascistoïde" : se dit d'un film dans lequel le héros arrive à se débrouiller sans l'aide de la police

exemple : "derrière le divertissement haut de gamme, "la mort aux trousses", avec son héros roublard et démerde fortement attiré par les blondes, n'en reste pas moins un témoin de la dérivre idéologique fascistoïde qui attendait la société américaine au tournant des années 60"

Libération (1983)


Réalisé comme un mauvais téléfilm : Alors cette expression est grandiose. De façon simple ca veut dire que c'est mal réalisé et que plutot que de perdre son temps à expliquer pourquoi (où parce que le journaliste ne sait pas expliquer pourquoi) on utilise se raccourci drolement pratique puisque comme ce qui est écrit dans le 11ème commandement ce qui est fait à la télé c'est de la merde mal réalisé.

Se dit aussi de tout film adaptant une série tv ou pire encore qui en découle (le Star Trek de Wise sortirait maintenant il se mangerait une réflexion).

Attention cette magnifique expression peut se jumeler avec le fameux "série/episode digne d'un film". Pas de bol pour vous les mecs. Le cinéma ca restera toujours la référence.

"film surestimé" : se dit d'un film qu'on sous estime ("2001, c'est surestimé")

Sûrement le pire film de tous les temps : un film que l'on a pas aimé...

Un film mad : Se dit d'un film au scénario abracadabrant, à la réalisation désastreuse et aux moyens inexistants mais où l'actrice principale (90-60-85) coure dévêtue une hache à la main.

Film tout public : Film adressé à un public sans distinction d'âge mais que l'on vas voir avec ses enfants pour ne pas avoir à se justifier lors de la prochaine rencontre madnaute au bistro du coin. Si c'est un chef d'oeuvre, on dira que "les moutards ont adoré et moi aussi, parce que j'ai gardé mon âme d'enfance". (v. Pixar, Ghibli).

Film onirique : On a dormi tout le long de la scéance, mais au moins on a fait de beaux rêves.

- "craquage de slibard" : métaphore gauloise et fédératrice utilisée dans les milieux cinéphiles biens membrés et décomplexés pour manifester la joie intense que lui a procurée telle information ou tel film.
Exemple : "je viens de voir la BA de HULK et il y a du craquage de slibard dans l'air" un madnaute bien membré (pléonasme) et décomplexé

Un film expressionniste : à un moment, on aperçoit une ombre sur un mur.

Un western crépusculaire : western sans coup de feu, avec des acteurs recrutés en gériatrie et filmés dans la pénombre.

Les amateurs de De Palma seront conquis : vingt ans à filmer des escaliers en split-screen, faudrait voir à se renouveler.

film nauséabond : contrairement aux apparences, il ne s'agit pas d'un film se déroulant dans une usine d'équarissage ou une décharge. Se référer à fascistoïde, ou son ancêtre faf

Film/Série pour ados : A priori cela n'est rien de plus qu'une classification comme il peut y avoir des film pour enfants par exemple. Dans les faits cette catogérie équivaut sous la plume de la personne qui l'utilise à une catégorie de personne dont l'encéphalogramme est proche de celle de l'otarie bourrée à la bière. Qu'importe que la plupart des gens qui utilisent sans scrupules cette expression aient découvert et aimé le cinéma au moment des premiers boutons sur la gueule, les faits sont là, les ados sont des gros cons incapables d'avoir une quelquonque once de gouts. Qu'importe que le film/la série pour ados (ou avec) propose une histoire magistralement écrite ou une réal de feu de dieu le fait qu'il ose parler de la vie au lycée le condamne sans pitié au purgatoire et aux enfers.

J'ai grillé le twist à des kilomètres : formule employée pour bien signifier à ses interlocuteurs qu'on est pas le dernier des cons.

grosse claque dans la gueule : fréquemment utilisé sur les forums de cinéma lorsque l'on a malheureusement entravé les règles de la bienséance et qu'un voisin de siège plus costaud que nous c'est chargé de nous les rappeler.

Un film contemplatif : Un film chiant

un film véritablement subversif : en général y a du nichon.
Un film qui transcende son propos : on a pas tout compris mais ça à l'air génial.

Film sur l'errance (de...à compléter): film chiant (que l'on appelle parfois film de Gus Van Sant). Synonyme de n'allez pas voir cette merde.

Film d'auteur: film français (cf. Film sur l'errance)

Film épique: contient des scores avec des cuivres et des scènes avec plus de 10 figurants.

Comédie potache: Film pas drôle mais qui peut faire rire les beaufs dégénérés que nous sommes. Comédie française.

Film sarkoziste: Film où les flics ne sont pas des nazis, ni des violeurs d'enfant, contrairement à la réalité (Voir fascistoïde)

Œuvre intimiste: Film sans argent montrant des gros plans de visages tristes dans des deux-pièces-cuisine (voir film d'auteur)

Film dépaysant: Film français dont l'action n'a pas lieu à Paris.

Un incident/erreur de parcours : Se dit du dernier film d'un réalisateur dont on n'avait pas vu les précédents, ce qui ne nous avait pas empêché d'en dire du bien (pour se démarquer des autres pseudos-cinéphiles qui en disaient du mal lors de cette soirée à la noix.)
par ext. se dit du dernier film d'un réal dont on avait vu les précédents complètement raide-def avec des potes.
Expression fréquemment employée par les journalistes. Ex: Lors du film précédent, le journaliste avait réussi à emballer la femme de sa vie. Il n'avait rien vu du film, mais en gardait un souvenir ému. 2 ans plus tard, à la sortie du nouveau film, il recroise cette sale garce dans la salle, en train de tripoter son nouvel amant. L'un des deux film devient donc, logiquement, un incident de parcours.

Film atmosphérique : film réalisé sans scénario, tout le budget étant passé dans la photo.

Film expérimental : Même chose que le film atmosphérique, mais moche de surcroît. ex : Inland Empire est un film expérimental.

Un film victime de son succès :
On aurait bien aimé en dire du bien (ou au moins être indulgent), mais il a dépassé les 2 millions d'entrées france. Tant pis pour lui.
Par retournement sémantique, se dit d'une bouse à succès qu'on va défendre malgré son succès populaire. (la magnanimité ne coute pas cher) Dans cette optique, le film victime de son succès a été mal compris du public, qui l'a aimé pour les mauvaises raisons.

Film manichéen: Film ou le personnage principal ne sodomise pas un petit garçon de 3 ans, tout en lui coupant les mains et en hurlant "Fuck Bush!" (cf. film plein de bons sentiments ou film guimauve). (voir aussi son contraire: film subversif)

Si c'est McTiernan qui l'avait réalisé, tout le monde trouverait ça bien: Madnaute qui ne comprend pas pourquoi McTiernan est encensé, mais nous fait croire qu'il aime quand même grâce à une phrase plutôt fourbe qui vise à légitimer son amour pour DH4. (marche aussi avec Carpenter)

"Le film de la maturité" => S'emploi par les journalistes pour parler de la quasi-totalité des films de Spielberg depuis La liste de Schindler

film avec fin ouverte : la star n'a pas encore signé pour le deux.

film qui réussit à éviter le happy-end de rigueur (le héros meurt donc) : la star a dit non.

l'acteur vient de livrer la performance de sa carrière : il est mort ou en tôle depuis.

ce film est le chant du signe de son auteur : 2000 entrées la première semaine.

à voir entre potes un samedi soir : nichon et/ou gore la première demi-heure.

Un film qui transpire l'amour du genre :
Bouse intergalactique réalisée par un lémurien avec les pieds, mais dont un plan rend hommage à Sam Raimi\Peter jackson\Mc Tiernan\Verhoeven...

Une réalisation honnête :
C'est à chier, mais le réal est sympa et il a payé sa tournée.

Un film de drogué \ visionnaire :
Fait pleurer du sang.

Une mise en scene angélique: film produit et supervisé par le Haut Clergé

Un film imparfait mais qui transpire la sincérité : film tout pourri mais le réal est un pote du collège

"un film provocateur" : le plus souvent, se dit d'un film qui provoque surtout l'ennui

Le réalisateur se regarde filmer : le gars ose être aussi narcissique que moi, ex : Mirrors le dernier Aja.

"Bessonerie": Film où les cailleras sont des héros au grand coeur (ouais t'as vu), dont l'humour fait hommage au grand Bézu, dont le scénario a été écrit sur un rouleau de PQ pendant la pause caca, et où les flics sont très rigolos car très débiles.

"un film culte" : expression originellement créée pour désigner des films que personne ou presque n’avait vu. Fort logiquement, elle est donc maintenant associée aux films que tout le monde ou presque a vu.

"un film féministe" : se dit d'un film dont l'héroïne se comporte comme un homme

Teenage movie: film ou le quaterback de l'equipe du lycée n'arrete pas de faire chier la fille aux lunettes mais qui finalement en tombe amoureux quand elle les enlève...la BO est tres souvent faite de groupes
de punk rock en carton (ou "Dysney Punk")

Le réalisateur a su imposer sa vision :
Se dit d'un film hollywoodien dans lequel le réal joue au rebelle en détournant les leitmotivs imposés par la production.
Deux cas de figure :
1) Le fuck yeah réal prend les devants : Il garde le petit chien/sidekick du héros, mais en rajoute toute une soupière, et lui colle, en plus, une jambe dans le plâtre. (cf transformers) => Il joue avec les codes et tue le cinéma.
2) Le réal auteurisant : sans concession, il risque tout et remplace le petit chien par un chimpanzé rigolo. (cf speed racer) => il défie les codes et réinvente le cinéma.

"Le réalisateur est un authentique fanboy":Il a toute la collec' de Strange et Titans.

Avec une économie de moyens et d’effets : logique qu'il n'y ai pas d'effets, s'il n'y a pas de moyens....mais ça ne l'est pas (logique) pour le journaliste qui écrit cette critique.

Film touchant et magique avec une histoire vraiment originale :
Un film (souvent français) dont le scénario est réutilisé tout les mois. Exemple : une famille parisienne qui part en vacances à la campagne avec la femme qui va avoir une aventure adultérine et l'ado qui a ses premiers émois sexuels et à la fin tout le monde "en ressort grandit".
Antonyme : croûte numérique

Film d'action nerveux: Film où les séquences d'action sont illisibles, ultra-découpées, filmées caméra à l'épaule, qui bouge dans tous les sens. Sert aussi à nous faire comprendre que le cadreur est atteint de Parkinson, une maladie neurologique.
Ex: "The Bourne Ultimatum est un film d'action nerveux".

Thriller d'espionnage High-Tech: Film où les espions utilisent Internet grâce à une connexion WIFI, et parviennent grâce à cela à pirater divers systèmes de sécurité. (voir le synonyme Facilités scénaristiques)

- "magie du cinéma ": phénomène encore inexpliqué par lequel aucun spectateur n'a jamais remarqué que Luke parait s'entrainer des semaines sur Dagobah alors que Han et Leia ne semblent pas échapper à l'empire pendant plus de 2 jours

- "quadrilogie" : tétralogie chez les analphabètes

- "trekkie" : prototype de geek très courant dans les années 70

Un acteur habité par son rôle : Se dit d'un comédien qui n'a ni le physique, ni le charisme adéquats, mais qui compense en cabotinant comme un perdu. ex : Colin Farell est habité par son rôle de Bullseye.

- "fan-fic" : cosplay immortalisé sur pellicule

Cinéaste Maudit: Cinéaste adulé dans les cinémathèques, quoique notoirement incapable de boucler un budget et de terminer un film. Leur cote d'amour est généralement inversement proportionnelle aux bénéfices que réalisent leurs producteurs.
ex: Michael Cimino, Terry Gilliam, Erich Von Stroheim ...

Film Maudit: Si vous regardez ce film, vous mourrez dans une semaine, jour pour jour. Souvent l'oeuvre d'un cinéaste maudit.
ex: Les Portes du Paradis, L'Homme qui tua Don Quichotte, Les Rapaces...

Daube infâme: Film dont les réalisateurs ont un peu forcé sur le pinard et la viande rouge.
ex: La soupe aux choux, L'auberge rouge...

Cinéma d'exploitation: Films réalisés dans des pays fascistoïdes par des techniciens payés au lance-pierre ou aux coups de fouet.
ex: "Ilsa, la louve des SS", "Ilsa, tigresse du goulag"

Un cinéaste racoleur: Un réalisateur qui fait le tapin pour assurer la promotion de ses films.
ex: "Lee Tamahori a été arrêté pour racolage"

"Plus grand film de tous les temps": film en promotion dans le Grand Journal de Michel Denisot.
ex:" Marion Cotillard, vous êtes à l'affiche d'un des plus grands films français de tous les temps, "La Môme", qui sort mercredi prochain..."

Un film au propos antisémite: Dans la société actuelle un film au propos antisémite est un film ou l'on prononce le mot "juif" plus de deux fois

Un film au propos islamophobe: Dans la société actuelle un film au propos islamophobe est un film où des personnes moyen-orientales ou l'Islam ne sont pas présentés de façon positive

- "relauch " : deuxième chance généreusement accordée par les studios aux spectateurs ingrats qui ne se sont pas rués comme ils auraient dû le faire aux premières aventures de leur nouveau héros

"Un acteur qui cachetonne" : Un acteur sous Prosac (voir -> Nicolas Cage)

Remake : film original

- "prélogie ": trilogie inférieure à zéro

Bêtisier: Compilation sans intérêt de prises ratées et de fous rires forcés, visant à démontrer qu'une comédie française est drôle lors de sa promotion aux Enfants de la Télé.

Film unrated: film dans lequel on rajoute 4 plans pour faire croire aux spestateurs crédules qu'ils viennent de voir quelque chose de subversif et interdit

"un film qui s'annonce comme un chef d'oeuvre": j'espère vraiment très très fort que ça sera bien

"une déception à la hauteur des attentes suscitées" : fait chier, j'espérais vraiment très très fort que ça serait bien

"Le film de la résurrection !" : Film(s) de Tim Burton post Batman Returns

"Un grand moment de cinéma" : un film qui a presque donné envie au critique de payer sa place.

"pantalonade gonzo": Film de cul bordélique

"Le cinoche, c'était mieux avant": Crise de la trentaine (v. aussi : crise de la quarantaine)

Ce film c'est du foutage de gueulle : On s'est trompé de salle lors de la projection, mais on ne veux pas l'avouer.

"Un grand film raté" : en gros, on a bien aimé mais on se sent seul et on n'ose pas trop le crier sur tous les toits...

C'est un film énorme, réalisé par un Dieu. Je ne peux cependant pas m'empêcher de penser qu'il est tout pourri. Trop d'enjeux foirés, de thématiques justes survolées alors qu'elles sont très profondes. Les acteurs sont géniaux, tout en finesse. C'est une belle merde mais comment je kiffe ce film grâce aux thèmes traîtés et à leur justesse. 6/6
=>Crise de schizophrénie journalistique ou Forumesque très répandue depuis 10 ans.

Film à la symbolique appuyée : film que j’aurais pu comprendre si j’aurais lu tous les livres !

Le meilleur film de ces dix dernières années : la dernière fois que je suis allé au cinoche c'était pour Titanic (c'était triste).

impossible de décoller de son siège : z'ont dû se mettre à deux pour me réveiller.

une reconstitution historique fidèle : tout le fric est passé dans les costumes.

on sent un gros travail derrière : laborieux à crever avec une heure de trop et 10 personnages qui servent à queud.

"grand film malade" : en vrai c'est nul mais on a du mal à l'admettre.

"Un film aux prétentions auteurisantes" : un film que l'enculé qui l'a écrit m'a piqué l'idée que j'ai pas eu le temps de coucher sur papier.

"un film bourré de références et de clins d'oeil aux classiques du genre": Généralement argumenté par un journaliste qui a reconnu une référence à un autre film qu'il connaissait.
Exemple: "Wall-E c'est bourré de références et de clins d'oeil aux classiques de la science-fiction, notamment 2001"

Une tonalité morbide : macabre donc, mais c'est plus difficile à retenir.

"un film dans la lignée de ..( mettez le nom du film ici ) "
se dit généralement d'un film qui ressemble a un fac similé d'une oeuvre qui aurait cartonné 3 piges avant, qui rame pour camoufler ses influences, ses plagiats même,..la seule maniere d'apprecier le film , c'est de revoir l'original dans la lançée.


" à ne pas mettre devant tous les yeux" " reservé au coeurs bien accrochés"..
manoeuvre courante depuis "hostel" . technique paliative de marketing pour booster les entrées d'un film qui risque de ramer niveau entrées/salles. on sait que vous allez y aller bandes de viandards...

"un film totalement decomplexé"
du fun et de la fesse. joie et bonne humeur.

" un film a la bonne humeur communicative"
manquerait plus qu'il n'y ait que le réalisateur qui s'amuse des ses conneries...

Ce personnage est tichoux : La ressemblance entre le personnage et un mamifère des bois japonais aux moeurs douteux n'est plus à démontrer.

Chef-d'œuvre: Film chroniqué par Dmonteil.

Chef-d'œuvre intemporel aux thématiques universelles: Film que même les hommes préhistoriques kazachs ont aimé.

Film humain: Terme usité pour faire la promotion d'un film français.
Ex: "Ce film humain décrit des relations humaines entre personnages humains remplies d'émotions humaines dans une véritable aventure humaine pleine d'humanité".
(accessoirement, film interdit aux animaux et aux extraterrestres)

Un classique du genre: Film qui ne peut pas être un classique tout court, parce que bon, faut pas déconner non plus. (voir aussi à réserver aux amateurs)

"Ca partait d'une intention louable" : Bien tenté mais tu t'es planté mec

- "un grand grand grand numéro d'acteur" : pirouette de critique ciné; trad. "faut bien trouver quelque chose à dire sur ce machin imbitable réalisé avec les pieds devant lequel tout le monde à l'air de se faire chier à 100 sous de l'heure, moi le premier"

- Joseph Campbell : explication idéale pour briller en société quand on demandera au cinéphile instruit que vous êtes pourquoi le cinéma américain n'est qu'un ramassi le lieux communs depuis 30 ans.

Tarantineste : Un film avec des gangsters cools et des dialogues à base de "motherfucker".

Burtonien : Un film avec des beaux décors sombres et poétiques à faire mouiller les jeunes gothiques de 13 ans.

Politiquement incorrect : Un film d'animation avec des pets et des rots pour toute la famille.

Un polar anglais : Un film à la Guy Ritchie.

Adaptation d'un best seller : la prochaine purge héroic-fantasy de Noel.

Polar Urbain : Un polar qui se passe en ville avec des flics dépréssifs et des mecs gagoulés qui braquent des fourgons blindés.

Un film à suspense : Un film prévisible de la première à la derniére bobine.

mctiernaniste : film où l'un des terroriste parle une langue étrangère (le français ou l'allemand souvent)

Une oeuvre tripante: Ce dit d'un film que l'on regarde apres s'être atomisé la tête avec de l'herbe de Provence ou apres avoir sniffé du Red Bull

"Chef d'oeuvre" : "J'ai aimé."

"Putain de chef d'oeuvre" : "J'ai beaucoup aimé."

"J'ai toujours été un grand fan de l'oeuvre originale" : "Je ne connais absolument pas l'oeuvre originale mais les types du marketting m'ont dit de dire ça."

Un film qui rend heureux : film dont l'actrice principale arrête pas de sourire bêtement ou glousser comme une dinde.

Artisan honnête: "réalisateur somme toute moyen, mais qui fait pas chier les producteurs, ne retouche pas au scénar, connaît ses classiques, fait des bons DTV et paye ses factures à temps (c'est pour ça qu'il fait des films d'ailleurs, il fait son job en fait). Il aura certainement droit à une interview carrière dans Mad s'il est un tant soit peu porté sur le genre. Fait des films tout juste rentable après quelques bides"

Tâcheron: "contraire de l'artisan honnête et de plus se la pète grave, n'arrive pas à torcher un seul film correctement et continue, à la consternation générale, à se faire refiler des budgets colossaux et ne connaît pas ses classiques (il a pas fini sa fac de ciné). Se fait généralement insulté quand on parle de lui dans Mad. Arrive à faire de la tune même réalisant des bouses"

Le cinéma, c'était mieux avant: vérité absolue niée par ceux qui vont en salle (presque) à volonté depuis moins de 10 ans. Notez que la formule Le cinéma c'est mieux maintenant n'existe pas.

Casting d'acteurs bankables: Acteurs avec un compte en banque en Suisse/ Bahamas/ Luxembourg/ [ajoute ici ton paradis fiscal de proximité].

Un divertissement honnête : Je préférerais m' arrracher les couilles plutôt que d'avouer que j'ai pris mon pied .

J'ai pris mon pied : Mais faut pas deconner , vivement le prochain Gus Van Sant .

film qui sonde les tréfonds de l'âme humaine : avec une scène de repas en famille où ça gueule.

film qui sonde les tréfonds de l'âme humaine avec violence : on casse un verre ou une assiette dans la cuisine en débarrassant.

film qui sonde les tréfonds de l'âme humaine sans pudeur : la scène d'engueulade a lieu près de la piscine en maillot.

"Se donne corps et âme" : se dit d'une actrice, de préférence française, qui :
- tourne une scène à poil,
et/ou
- tourne une scène d'hystérie.

Une réalisation au style ampoulé :
Le réalisateur est un branleur narcissique à deux doigts du coming-out

Vu en vrai sur un magazine à propos de Babylon AD:
"Kassovitz a réussi un vrai film de genre impressionnant, qui vous emporte en un souffle de feu et de glace"
=>Comprendre: "Kassovitz se planquait dans sa caravane pendant que la seconde équipe tournait des plans dans son dos, ce qui explique que le film ait constamment le cul entre deux chaises..."

"Le cul entre deux chaises" : Le film est nul, sauf des fois ou il est carrément mauvais

Un acte de bravoure pelliculé: "Film de plus de 2h45 avec un personnage principal ayant des problèmes capillaires"
Des seconds rôles marquant: "L'acteur principal a le charisme d'un bulot asmatique."
Ce film est une bête de festival: "Film à petit budget qui ne peut pas se payer une campagne markéting décente."
Que l'on espère voir débarquer en salle en France d'ici peu: "DTV"
Film d'un réalisateur prometteur / à suivre: "Réalisateur français de film de genre en attente de sa green card"
Un road-movie envoûtant: "Film aux dialogues interminables dans une voiture ou autour de celle-ci"

âme d'enfant :serait indispensable pour visionner certains films, l'âme d'enfant est un accessoire dont la possession semblerait entrainer la perte d'une partie des facultés critiques. Peut donc être assimilé à certaines drogues.

Parti-pris audacieux : Mollo avec le zoom, Jess

Ce film connait de malencontreux problèmes de rythme : Film qui a plus de deux tunnels dialogués de plus de 90 secondes.

un film grave et pudique : les personnages se tournent autour dans un appart pendant deux heures sans jamais s'avouer qu'ils ont envie de baiser.


une reconstitution magistrale de... : c'est abominablement long et chiant mais y a des beaux décors/costumes.


un réalisateur impliqué de A à Z : il y a des images de pré-prod et un commentaire audio sur le DVD.


un jeu sobre tout en retenue : l'acteur a le visage long et pincé de celui qui retient un gros caca. (ex : Dennis Quaid.)


dans la grande tradition de... : c'est casse couille et prévisible et y a même des chansons dedans (ex : dans la grande tradition du disney de noël.)


le regard magnétique de (...) : gros plans sur les deux grands yeux humides écarquillés d'une bonnasse qui ne montre pas ses seins (Tautou, Cotillard etc.)


des thémes forts et porteurs : le public est soulevé par des grands bras costauds !


on attend la transformation : un bon premier film sympatoche d'un total inconnu qui doit donc encore prouver qu'il sait faire du cinoche.


c'est bavard et prétentieux : des dialogues bien écrits à riche contenu intellectuel qui font se sentir con (forte probabilité de voir Lucchini dedans.)


des choix esthétiques douteux : lumière et photos novatrices qui ne correspondent pas aux standards mainstream.


des choix esthétiques audacieux : des filtres jaune sépia/vert bouteille/bleu métallisé tout partout (cf. les films de Jeunet, Greengrass...)


tourné comme un mauvais clip : les mêmes filtres que chez Jeunet et Greengrass mais réal inconnu.

"des séquences digne d'une cinématique de PS2" : Et dieu sait que c'est moche une cinématique de PS2...

par un réalisateur venu de la pub : grand foutrak visuel coloré immonde et caca à l'histoire stupide et aux acteurs parlant avec leur narines, c'est vraiment honteux de tourner des choses pareilles monsieur ! (nota : ignorer d'où sont issus Fincher, Scott et de nombreux autres...)


un acteur habité : jeu surchargé, pétages de plombs avec oeil fou, sourcils gigoteurs et tics de la lèvre supérieur (cf. rôle à Oscar)


une actrice habitée : présence diaphane, jeu éthéré, effacement complet de la personnalité, interprétation lisse et creuse sans aucun intérêt qui mérite bien son Oscar.


le rôle de la résurrection : apparition dans le nouveau Tarantino.


un film rare et fragile : si on le lâche il se casse. Se dit généralement d'un film fantastique espagnol lent et pénible qui ne fait jamais peur.


un film crépusculaire : en gros y a pas de vrais héros et même les gentils sont plus ou moins corrompus.


le renouveau du cinéma indépendant : le succès indépendant de l'année produit par une filière de Warner ou de la Fox.

"Succes commercial" : Bon, c'est une grosse merde indefendable. Mais les pige...euh les spectateurs sont allés le voir en masse et en redemandent alors on peut pas vraiment en dire du mal.

"Succes critique" : Seul la presse ciné l'a vu. (10 000 entrées France aprés un mois d'exploitation)

scénario digne d'un jeu vidéo : le journaliste n'a jamais touché à une console de sa vie, mais le rapprochement lui évite de trop fastidieuses argumentation sur la vacuité du récit.

Une intrigue bien ficelée : "La corde" d'Alfred Hitchcock ou "La corde raide" de Richard Tuggle.
(Se dit plus communément d'un film dont l'histoire n'est pas originale mais tient la route.)

- Un film sombre : film sur lequel on a baissé la lumière et donné à la photo des teintes grises.
Ex : Watchmen va être un film sombre.

Revenant : has-been pour qui on a de la sympathie, qu'on croyait mort et qu'on est content de revoir même si le film est une bouse.

"Le jeune Freddy Rodriguez offre une prestation tout à fait remarquable aux côtés des revenants Kurt Russell et Richard Dreyfuss."

=> un véritable casting de revenant : n'importe quel film de Soderbergh ou Tarantino.

Vieux complice : casse-couille qu'on supporte depuis 15 ans dans des films de plus en plus merdiques d'un réalisateur qu'on aime bien et dont on se demande quand, enfin, il va finir par perdre son numéro de téléphone.

"Pour le rôle, Terry Gilliam a choisi son vieux complice Robin Williams..."

Idéal de cinéma : manière de juger un film comme on fait ses courses

"Du gore, des explosions, des fusillades, des motos, Bruce Willis en militaire, du synthé, du chili, des rednecks, un hopital, des infestés, des revenants, des lesbiennes, des références, des couilles qui fondent, un enfant qui meurt, Rose Mc Gowan en go-go dancer, des scènes post-apocalyptiques, un enfant qui sourit, il ne manque plus que Batman pour que Planète Terreur ne devienne un idéal de cinéma..."

Un scénario tout droit sorti d'une BD : cliché défunt depuis la PS2

Qui ravira petits et grands : la salle entière va se faire chier

Un film contemplatif : tu vas enfiler des perles pendant 2h30, mais c'est bô.

Bon et bien voilà une liste non exhaustive du glossaire des forumeurs ! Je vais donc vous donner le lien pour que vous continuez à lire leur connerie ( je me suis arrêter à la page 15 sur 22). J'ai arrêté de copier car c'est devenu redondant et du déjà vu. Donc bonne continuation ! ;)

Voici le lien direct : http://www.mad-movies.com/forums/index.php?showtopic=22591&st=225

;)

Merci de la suite ainsi que du lien Moon ! ;)
Je finirais de le lire dès que je pourrais ;)