FICHE TECHNIQUE : Date de sortie : 10 Juin 2009
Réalisé par Henry Selick
Avec Dakota Fanning, Teri Hatcher, Jennifer Saunders...
Film américain.
Genre : Animation, Famille, Fantastique
Durée : 1h 40min.
Année de production : 2009
Film pour enfants à partir de 10 ans
Distribué par Universal Pictures International France
SYNOPSIS : Coraline Jones est une fillette intrépide et douée d'une curiosité sans limites. Ses parents, qui ont tout juste emménagé avec elle dans une étrange maison, n'ont guère de temps à lui consacrer. Pour tromper son ennui, Coraline décide donc de jouer les exploratrices. Ouvrant une porte condamnée, elle pénètre dans un appartement identique au sien... mais où tout est différent. Dans cet Autre Monde, chaque chose lui paraît plus belle, plus colorée et plus attrayante. Son Autre Mère est pleinement disponible, son Autre Père prend la peine de lui mitonner des plats exquis, et même le Chat, si hautain dans la Vraie vie, daigne s'entretenir avec elle. Coraline est bien tentée d'élire domicile dans ce Monde merveilleux, qui répond à toutes ses attentes. Mais le rêve va très vite tourner au cauchemar. Prisonnière de l'Autre Mère, Coraline va devoir déployer des trésors de bravoure, d'imagination et de ténacité pour rentrer chez elle et sauver sa Vraie famille...
Voici le dernier film d'Henry Selik, le véritable papa de L'étrange Noël de Mr Jack qui est véritablement de lui et non de cet imposteur de Tim Burton ( qui l'a démontré avec le catastrophique Noces Funèbres ). Et justement, c'est l'univers de Burton qui est la véritable source antagoniste du métrage. Explications.
Effectivement, il y a une chose qui m'a choqué dans le film c'est belle et bien la colère de Coraline qui règne du début à la fin du film. Dès le début du film, j'ai été complètement transporté dans cet univers gothique où l'amour du travail y est à chaque coin du décor, des costumes ( Hallucinant ! pour des poupées !!! ), des effets spéciaux, des couleurs, de la mise en scène...et on nous présente une jeune fille Coraline justement qui pique dès le départ une colère du diable. Et cela s'enchaine dans les scènes avec ses parents, avec les relations dans son entourage, avec les voisins. Je n'ai jamais vu un film où la protagoniste est aussi colérique. Il y a même un passage involontaire à mon avis avec le coup de la chaussure envoyé dans la figure de Georges W.Bush.
Alors pour s'en sortir, Coraline découvre dans la vieille maison ( qui n'est pas du tout sans rappeler Beetljuice, ce n'est pas un hasard à mon avis ) un passage qui la mène vers un monde soit disant meilleur. Et justement ce monde, il est typiquement Burtonesque. Et comme par hasard, c'est ce monde qui est dangereux pour notre héroïne et qui telle une mygalle tisse une toile pour prendre en piège cette pauvre fillette où elle découvra 1001 merveilles au départ mais qui découvrira que son père n'est qu'un pauvre pion. Et à ce moment du métrage, j'ai clairement eût la sensation que Henry Selik règle ses comptes avec Tim Burton. C'est légitime après tout, Burton lui doit sa carrière. Certes Burton a écrit avec Selik l'Etrange Noël de Mr Jack et lui a même donné les croquis des personnages qu'il avait en tête. Mais c'est Selik qui l'a réalisé et Burton a eu tout les honneurs alors qu'il a simplement produit et n'a rien à voir avec le tournage du film. Rancoeur quand tu nous tiens.
Malgré que Coraline soit tiré d'un roman de Neil Gaiman, le scénario est bien écrit mais à quand même quelque défaut, surtout un Climax pas vraiment génial mais qui donne son lot d'attentes comblés aux spectateurs.
Car Coraline, bien qu'il apporte son lot de nouveauté pour un film fantaisiste dans le registre gothique ne surprend pas le spectateur car il est vraiment en terrain connu. Mais même si il est en terrain connu, l'univers est simplement incroyable et fait vraiment rêver par sa magie. Magique, le film l'est quand on voit qu'il a été tourné à l'ancienne ( image par image ) avec beaucoup d'amour comme cela a été fait avec Wallace et Gromit et le mystère du Lapin-Garou ! Mais qu'à cela ne tienne, le film vaut vraiment le coup d'oeil car il est tout simplement excellent.
Ce n'est pas un chef d'oeuvre, et pas vraiment pour les bouts de chouts, parce que Coraline est cruel...
Mais bien qu'il y a des moments de grâce de la part de Selick qui malgré sa colère aime ses personnages plus que tout. Et ça fait plaisir à voir en ces temps difficile. Mais la haine contre Burton se transpire à chaque plans et ce jusqu'à cette ultime phrase qui est écrite après le générique de fin. En effet, voici ce qui est écrit : "For those in the know : Jerk Wad ". J'ai mené ma petite enquête sur le mot "Jerk Wad", qui veut tout simplement dire "Branleur" dans ce contexte. En d'autre terme cette phrase veut dire en français : "Pour ceux qui savent (ou qui ont le savoir ) : Branleur " et comme je suis comme pas mal de monde à propos du film, un esprit mal placé, je pense sincèrement que le mot "branleur" n'a rien à voir avec le mot de la couture et qu'il est clairement destiné à Tim Burton si il voit le message. Où comment faire passer son mécontement et de manière excellentisme dans la dramaturgie.
Moralité, Coraline est un excellent film d'animation mais pas un chef d'oeuvre, dû à un scéanrio pas très bien écrit par moment et un Climax décevant pour ma part. L'interprétation de Coraline ( par Dakota Fanning ) n'est pas tip top je trouve mais se sont les seuls point négatif de ce film. Est ce qu'il est à voir ? Oui mille fois oui, ce serait dommage de passer à côté d'un tel film, d'un film anti-burtonesque.
Ma note 8/10 INTERPRETATION
HISTOIRE
SFX
ANIMATION
DIVERTISSANT
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