MEGA SHARK VS GIANT OCTOPUS [2009]

Date de sortie cinéma : DTV 2009
Réalisé par Jack Perez
Avec Lorenzo Lamas, Deborah Gibson, Sean Lawlor
Long-métrage américain
Genre : Action, Épouvante-horreur
Durée : 01h25min
Année de production : 2009

Synopsis : En pleine étude des baleines, deux scientifiques découvrent un sonar illégal utilisé par l'armée. Les vibrations ont tôt fait de déranger les gros mammifères marins qui s'en vont s'écraser contre un morceau de banquise. Se fissurant, la glace libère deux prédateurs géants préhistoriques, un mégalodon et une pieuvre géante, qui s'en vont terroriser les plages californiennes...







Critique : J'en ai vu des nanars mettant en scène des monstres géants, oh ça oui... Si certains peuvent être diablement funs (Boa Vs Python), d'autres sont à jeter rapidement dans la plus proche poubelle (Python 2). Ce Mega Shark Vs Giant Octopus (on a rarement fait un titre plus subtile et explicite) se situe quelque part entre les deux, puisqu'il propose toutes les caractéristiques propres au nanar, tout en ennuyant considérablement le spectateur avec des dialogues rallongés au possible. On hurle quand même de rire devant certaines répliques, hilarantes de connerie, comme par exemple quand les deux scientifiques découvrent un cadavre de baleine sur la plage :
-Le FBI ? Mais que font-ils ici ?
-Je ne sais pas, peut-être que la baleine n'avait pas ses papiers ?
Sans oublier les piques incessantes de ce bon vieux Lorenzo Lamas, en flagrant délit de cachetonnage ("Ces putains de bronzés ! Quoi ? C'est pas du racisme je les hais tous !"). Mais la palme revient à cette scène qui m'a fait rire aux larmes (si si je vous jure), où le requin de 400m de long (sic) fait un bond hors de l'eau pour attraper en plein vol un Boeing 747 (avançant pourtant à une altitude assez élevé, nuages en CGI pourris à l'appui) tandis qu'un figurant lance un "holy shit" totalement priceless en regardant par le hublot.









Le reste du film est à l'avenant, les héros passant leurs temps à s'engueuler dans des bases ou des sous marins, qui sont en fait toujours représentés par le même décor, auquel on change juste les (horribles) éclairages. Car la lumière du film est tout simplement hideuse, on passe du bleu au jaune criard, sans oublier le rouge clair dans le cockpit d'un avion de chasse (quel réalisme...). Quant aux monstres, on regrettera leurs apparitions au compte-gouttes, d'autant plus que les plans du requin sont affreux (la pieuvre est un peu plus réussi je trouve) et que ce sont les mêmes pendant tout le film, le réalisateur se contentant juste de les inverser ou de les couper pour faire illusion. Et comme dans tout film de combats de monstres géants, l'affrontement n'aura lieu que dans les dernières scènes, pour une durée avoisinant les deux minutes, si l'on ne fait pas attention aux plans réutilisés plus de dix fois ! Les acteurs sont bien entendus épouvantables, mais échappent aux clichés puisque la belle blonde ne se tapera pas le militaire sans peur, mais bel et bien le scientifique asiatique et binoclard. Un nanar à voir au moins une fois pour les amateurs, mais on trouve bien mieux dans le même genre.









Interprétation :
Gore :
Humour :
SFX :
Histoire : (l'idée était quand même monstrueusement jouissive sur le papier)
Intérêt :