Acteurs : Aaron Taylor-Johnson, Bryan Cranston, Ken Watanabe, Elizabeth Olsen, Sally Hawkins
Réalisateur : Gareth Edwards
Format : Couleur, Cinémascope
Audio : Anglais (Codage Audio inconnu), Français (Codage Audio inconnu)
Sous-titres : Français, Danois, Finnois, Islandais, Néerlandais, Norvégien, Suédois
Sous-titres pour sourds et malentendants : Italien, Anglais
Région : Toutes les régions
Rapport de forme : 2.40:1
Nombre de disques : 1
Studio : Warner Bros.
Date de sortie du blu ray : 17 septembre 2014
Durée : 123 minutes
Film :
L'idée d'un reboot de
Godzilla était la bienvenue mais était-elle indispensable ? Après tout, le film de Roland Emmerich était-il si mauvais que sa réputation le laisse entendre ? Je ne trouve pas, il avait le mérite de divertir, faire rire/sourire par moments et se montrait très généreux en effets spéciaux et apparitions du monstre titre. En revanche, il faut le reconnaître, il faisait bien trop la part belle à des personnages humains dont personne n'avait grand chose à foutre. Et c'est exactement cet aspect qui se retrouve dans le film de Gareth Edwards et qui se pose surtout comme le plus gros défaut du film.
Le précédent métrage du réalisateur,
Monsters, se concentrait lui aussi sur des humains en laissant les créatures en arrière plan. Et cela fonctionnait du tonnerre, car la relation entre les deux personnages était poignante et crédible. Ici, ils sont à la limite du cliché, peu intéressants, et se font malheureusement voler la vedette par les créatures gigantesques de toute beauté que tout le monde veut voir.
Las, Edwards revient encore et toujours vers les humains, dans un entêtement frustrant et incompréhensible. Il semble en effet que chaque scène mettant en scène Godzilla ou les Mutos ne dure que quelques secondes avant que la caméra ne revienne vite au personnage de Aaron Taylor-Johnson. Et c'est d'autant plus désespérant que chaque scène montrant notre lézard en titre se révèle spectaculaire et tétanisante, Edwards filmant souvent ses monstres depuis le sol pour les rendre encore plus impressionnants. Quelques scènes incroyables gâchées par un rythme et des choix narratifs incompréhensibles, voilà ce qui vous attend. La suite étant déjà prévue, espérons qu'elle saura se montrer aussi généreuse que le fut
Pacific Rim un an avant, indétrônable en termes de spectacle gigantesque.
Godzilla n'est pas un mauvais film pour autant, il aurait juste gagné à être un peu plus démonstratif et moins bavard. Il regorge néanmoins de scènes incroyables comme celles du pont suspendu ou du saut en parachute et parvient à rendre ses titres de noblesse au monstre, sublimé par des effets spéciaux absolument bluffants.
Image :
Le genre de galette qui nous rappelle pourquoi les DVDs ont tiré leur révérence.
Son :
Immersif et détonnant. Le spectacle est total, les cris de notre lézard n'ont jamais été aussi spectaculaires.